La pollution de l’air demeure l’une des principales préoccupations environnementales. En voulant améliorer sa qualité de vie, l’homme s’est modernisé. L’exploitation abusive de la nature a favorisé le développement économique. Chaque élément constitutif de l’écosystème subit les conséquences néfastes de l’évolution industrielle et technologique de l’humanité, notamment l’air. Blog maison vous dit tout.
Les causes de la pollution atmosphérique
La pollution de l’air est définie comme étant la présence de particules polluantes en quantités importantes qui perturbent le milieu naturel. On distingue 2 principales sources de l’altération de l’atmosphère.
D’origine naturelle, les feux de forêt et l’éruption volcanique émettent du gaz. Les plantes en produisant les pollens les diffusent dans l’air. La poussière produite par l’érosion se disperse également dans l’atmosphère. Toutefois, les méfaits observés sont moindres. Le taux de pollution est négligeable par rapport à celui causé par l’activité humaine.
En effet, les principaux polluants détectés dans l’air sont d’origine anthropique, directement liés à l’homme. Industrialisation, construction et consommation ont impacté sur l’équilibre de l’environnement. Exploitée à outrance, mère nature ne peut qu’en subir de plein fouet le résultat. L’air se retrouve ainsi contaminé par le rejet de gaz des industries (80 % de dioxyde de souffre). L’utilisation des engrais et pesticides y émet 97 % d’ammoniac. Les produits de chauffage (bois, fioul) sont responsables de l’émission de 90 % de particules dans l’atmosphère. Quant au transport, plus précisément, routier, la diffusion d’oxydes d’azote par les véhicules diesel avoisine 90 %.
Les impacts de la pollution atmosphérique
C’est grâce à la présence de l’atmosphère que se justifie l’existence de toute forme de vie sur Terre. Elle fournit l’oxygène indispensable à la respiration de chaque être vivant. Elle procure le gaz carbonique nécessaire au développement des végétaux. L’agriculture dépend principalement des phénomènes météorologiques dont elle est le centre.
Principale victime de ses actes, l’Homme endure pour beaucoup les conséquences de la pollution de l’air. Tout particulièrement, la population en zone urbaine. Concentration d’usine et rejets industriels qui en découlent combinés au flux important de circulation fragilisent la santé des citadins. Trois millions d’êtres humains sont emportés par des maladies liées à la pollution atmosphérique chaque année selon l’Organisation Mondiale de la Santé. Ce phénomène représente la troisième cause de mortalité. Il engendre de plus des maladies chroniques comme l’asthme et les irritations. À long terme, il peut entraîner le cancer et l’infarctus. Les personnes à risques à savoir âgées et les enfants sont les plus vulnérables.
Ensuite, la présence d’actifs polluants dans l’air engendre des soucis environnementaux. Le réchauffement climatique en fait partie. Les émissions excessives de gaz conduisent à l’augmentation des températures moyennes fragilisant ainsi l’équilibre météorologique. La formation de pluies acides par exemple est due à la pollution atmosphérique. Or, de par son acidité, cette pluie modifie la qualité de l’eau et du sol. Ce phénomène affecte aussi l’évolution des plantes alors qu’elles sont censées purifier l’air que nous respirons.
Enfin, la pollution de l’air engendre des coûts financiers importants. La prise en charge des maladies qui en résultent requiert la mobilisation d’une somme astronomique aussi bien pour l’État que pour les contribuables. Des budgets colossaux ont été alloués pour financer les nombreuses recherches scientifiques menées autour de ce phénomène. En France, ce problème aurait coûté plus de 100 milliards d’euros.
Les mesures à prendre pour réduire la pollution de l’air
Diverses procédures ont été mises en place pour freiner au maximum les conséquences de la pollution atmosphérique. Prises de manière individuelle ou visant une action collective, les solutions témoignent de l’efficacité.
Premièrement, les actions menées au niveau des transports. Des campagnes de sensibilisation tendent à réduire la pollution produite par les voitures. Le covoiturage est ainsi sollicité. Il s’avère nécessaire de minimiser les déplacements en voiture. Choisir le moyen de déplacement par rapport à la proximité de la distance à parcourir (pied, vélo, bus et voiture). Entretenir convenablement sa voiture : vérifier les fuites et les filtres à huile, effectuer une vidange à temps. Optimiser l’utilisation des transports en commun.
Deuxièmement, le nécessaire peut être fait au niveau des industries. Afin d’éviter les émissions de gaz industriel, il faudrait penser à rénover les installations techniques. Diminuer les consommations en énergie des machines : la production en masse de cette dernière favorise la dispersion d’éléments polluants dans l’air. L’État devrait redoubler de vigilance en renforçant les contrôles systématiques exécutés au niveau des usines.
Dernièrement, des gestes écologiques et souvent simples au quotidien permettent de ralentir la pollution de l’air. Pour ce faire, vivre dans un habitat passif, qui est une maison ayant une faible consommation énergétique, ou encore l’utilisation du bois de chauffage par exemple peut être mieux maîtrisée. Il s’agit ici de s’équiper d’un appareil performant, de l’entretenir régulièrement et de se procurer du bois bien sec. L’usage des sprays, des désodorisants, des parfums d’intérieur ou combustion d’encens peut se faire avec modération. Éteindre la lumière lorsqu’on quitte une pièce, anodin, mais essentiel dans les pays où l’électricité fournie est d’origine fossile donc polluant pour l’atmosphère. Autant de tactiques qui contribuent à préserver la qualité de l’air que nous respirons.
Un quelconque déséquilibre sur le système atmosphérique entraine des effets considérables sur la Terre et l’ensemble de ses occupants. Certes, des efforts ont été menés ces dernières années pour réduire la pollution. Mais un maximum d’actions doit encore être entrepris pour freiner les conséquences de cette situation désastreuse.
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